A cette heure sombre de l'Histoire, alors que l'impérialisme avance ses
forces, tous les territoires semblent occupés et mis sous coupe réglée
par les agents de l'Atlantisme. Tous ? Non quelques peuples résistent
encore et toujours à l'envahisseur.
Les sénateurs de Washington DC accompagnés des chacals de la CIA et
autres commanditaires de multinationales ont fort à faire aujourd'hui
avec la résistance slave dans le Donbass. En organisant un coup d’État
néo-fasciste à Kiev, ils ont provoqué un soulèvement populaire armé dans
l'Est du pays. Mais contrairement à leurs habitudes subversives, il ne
s'agit plus de prendre pour cible un pays isolé, ou désinformé par une
patiente propagande sur les bienfaits hypothétiques du "monde libre".
L'audace ici ne connaît plus de limites ; il s'agit de déstabiliser dans
la cour d'une super-puissance - la Russie - ; il s'agit de substituer
subitement aux valeurs de fraternité et de solidarité du monde slave,
une culture anglo-saxonne basée sur la haine du faible et le pillage des
ressources communes. Erreur fatale.
Cette témérité n'a pas seulement scandalisé le peuple ukrainien sur
lequel s'acharne désormais une féroce répression policière et militaire,
réveillé l'ours russe qu'il s'agirait d'urgence de garrotter par un
nœud de sanctions diplomatiques et commerciales, elle provoque aussi
partout l'indignation ! Il est indigne pour une puissance qui se
prétendait - avec quelque insolence - "gendarme du Monde" de fouler tant
de principes fondamentaux et de valeurs humanistes qui ont fait sa
force et établit un consensus provisoire.
Principes fondamentaux du consensus international
Parmi ces principes inscrits soit dans la déclaration d'indépendance
des États-Unis d'Amérique, dans la charte des Nations-Unies, ou dans le
précieux Accord d'Helsinki sur la paix et la coopération en Europe nous
soulignons :
- La résistance à l'oppression ;
- Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ;
- La coopération loyale et l'amitié entre les peuples ;
- Le non-usage de la menace ou de la force ;
- La punition des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité.
Le principe de résistance à l'oppression est connu depuis l'Antiquité.
Platon et Aristote y font référence dans leurs ouvrages. Les
révolutionnaires américains et français l'ont inscrit dans leurs textes
fondateurs. Lorsqu'un gouvernement légitime est renversé, qu'il y a abus
de souveraineté, le pacte social est rompu. Le peuple n'est plus tenu
d'obéir mais de résister à l'usurpation et à la tyrannie. Le peuple du
Donbass est légitimé ici dans sa volonté de désobéissance civile et de
former de nouvelles institutions préservant ses droits et intérêts. Il
ne s'agit pas là de rébellion ni de terrorisme comme le prétendent les
autorités de Kiev. Si elles tiennent à retrouver une quelconque autorité
sur ces territoires, elle ne peut le faire que par la négociation et
l'accord des populations concernées. En outre celles-ci sont autorisées à
requérir aide et assistance de la Russie comme les colonies américaines
l'ont fait avec la France. De même et dès lors la Russie est pleinement
autorisée à répondre à cette requête et intervenir dans ce litige sans
encourir aucune menace ni sanction légitime de la communauté
internationale ni de l'O.N.U.
Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes "ou droit à
l’autodétermination, est le principe issu du droit international selon
lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer
la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence
étrangère." Ce principe est introduit dans le droit international par
les signataires de la Charte des Nations-Unies en 1945. Ce droit
s'oppose à l'idée contraire "d'une « mission sacrée de colonisation »"
qui a fait l'incohérence logique et l'échec pratique de la "Société des
Nations". Il s'applique autant à l'Ukraine en général par le refus d'une
mise sous tutelle par l'Union européenne, qu'aux Républiques du Donbass
qui disposent dès leur proclamation d'un droit légitime à
l'auto-détermination. Or, il s'agit d'un principe fondateur de la
liberté politique que l'on ne trouve nulle part ni dans les traités
européens, ni dans les déclarations diplomatiques, ni dans les pratiques
de ces institutions. Ces manquements graves contreviennent aux
principes du droit international, à l'esprit et la lettre de la charte
de 1945. Ils sont lourds de différents portant atteinte à la paix et la
coexistence pacifiques des peuples. En Ukraine le mépris de ce principe
est une cause de guerre.
La déformation ou le mépris du droit international par l'Union
européenne et les États-Unis prend des formes diverses. Helsinki par
exemple insiste sur le principe d'égalité souveraine des nations comme
condition préalable permettant coopération loyale et l'amitié entre les
peuples. Or ni ce moyen, ni ces buts ne sont à l'ordre du jour de ces
puissances. Au contraire leur prose et leurs actes sont offensants et
inquiétants. Aujourd'hui 31 juillet 2014 à l'encontre de la Russie,
considérée comme "puissance moyenne" - par on ne sait qui -, des
sanctions financières et économiques sont mises en œuvre par l'Union
européenne : c'est à dire "personne" puisque rappelons-le cette
organisation n'a aucune existence juridique au regard du droit
international. Et pour cause ! Il s'agit d'une fiction juridique agitée
comme un épouvantail par les États-Unis. Cette marionnette est bien
utile pour ceux qui la manipule puisque aucune responsabilité, ni aucun
droit de recours n'est possible devant le Conseil de Sécurité contre une
entité sans existence légale. Ce qui est nouveau c'est que les
sanctions étaient réservées jusque-là aux décisions du Conseil de
sécurité seul habilité à prendre de telles mesures.
On objectera que des sanctions auraient été impossibles à prendre dans
la mesure ou la Russie membre permanent du Conseil s'y fut opposée.
Argument spécieux puisqu'il aurait fallu d'abord motiver la décision en
droit, mais sur quelle base ? Sur la base du soutien de la Fédération de
Russie au Donbass exercé conformément au droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes ? Sur la base de l'ingérence dans les affaires intérieures
de l'Ukraine alors qu'il est manifeste que cette ingérence a d'abord été
celle des U.S.A. et des pays de U.E dans la déstabilisation du
gouvernement de Kiev lors des évènements survenus pendant les Jeux
Olympiques d'Hiver de Sotchi ? On voit bien que toute l'affaire est
bancale et ne repose que sur du vent. Tout comme le recours à la force
armée, les sanctions contre un État ou ses intérêts relèvent du Conseil
de sécurité selon le Chapitre VII de la Charte relatif à "l’action en
cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte
d’agression". L’application de ces mesures coercitives n'ont d'intérêt
qu'en vue de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité
internationales. Hors de ce cadre strict on voit que ces dispositions ne
peuvent avoir qu'un effet pervers, provocateur et contraire.
D'autant plus que sur le terrain la situation s'aggrave chaque jour
d'avantage. La prétention de Kiev - qui ne dispose plus de gouvernement
depuis quelques jours - de mener une simple opération de police
"antiterroriste" ne trompe pas. Les moyens déployés sont ceux des forces armées, on mobilise des dizaines de milliers de jeunes gens et l'usage
intensif de missiles non guidés contre des concentrations urbaines est
avérée. Dans cette guerre totale qui ne veut pas dire son nom, ce
bombardements massifs des villes, cette destruction de l’infrastructure
économique, ces déplacements massifs de civils avec arrestation et
l'exécution arbitraire de citoyens ou étrangers offre largement motif à
une décision de l'O.N.U. pour faire cesser le feu et les hostilités, d'ouvrir une enquête sur les crimes contre l'humanité. Qui donc s'y
oppose ? Si ce n'est la Russie qui manifeste depuis le début sa volonté
d'un règlement pacifique du différent ?
Les ennemis du Donbass sont aussi les ennemis de la France
Nous mettons ici en évidence que les fins et les moyens usés pour
réduire la résistance du Donbass ont déjà été utilisé contre le peuple
français. Ne nous trompons pas. L’agression du Donbass c'est aussi
l’agression de la nation française.
La France s'est signalée depuis longtemps dans un rôle naturel d'arbitrage des litiges en Europe. Il s'agit d'un héritage de Louis IX dont les avis et la justice selon le droit et l'équité étaient recherchés pour rétablir la concorde et la paix. Frappée par l'impérialisme germanique de nombreuses fois, elle su y résister de toutes ses forces, par l'assistance de ses alliés et de la Providence s'est toujours rétablie telle qu'au premier jour. Dans toutes les conférences la voix de la France fut respectée. Elle imposa le principe de liberté nationale, de tolérance religieuse, le triomphe de la raison et du respect d'autrui sur l'esprit d'intrigue, de pillage, de haine et de fanatisme.
La France s'est signalée depuis longtemps dans un rôle naturel d'arbitrage des litiges en Europe. Il s'agit d'un héritage de Louis IX dont les avis et la justice selon le droit et l'équité étaient recherchés pour rétablir la concorde et la paix. Frappée par l'impérialisme germanique de nombreuses fois, elle su y résister de toutes ses forces, par l'assistance de ses alliés et de la Providence s'est toujours rétablie telle qu'au premier jour. Dans toutes les conférences la voix de la France fut respectée. Elle imposa le principe de liberté nationale, de tolérance religieuse, le triomphe de la raison et du respect d'autrui sur l'esprit d'intrigue, de pillage, de haine et de fanatisme.
La France qui jadis par son alliance avec l'Espagne, sa flotte et ses
troupes a su préserver la fragile volonté d’indépendance des petites
colonies américaines, se trouve bien mal récompensée par la jeune et
fière nation. Depuis le traité de l'Atlantique Nord sans cesse sa
souveraineté et ses droits sont menacés. Oui menacés - sous le prétexte
fallacieux de défense du "monde libre" - par l'hubris d'une caste
privilégiée de sénateurs et de magnats qui se rêvent à Washington
maîtres de la terre et des cieux. Des hommes qui se sont imaginés une
mission divine de domination universelle, un système d'accaparement
général des ressources par la corruption, la trahison et la guerre.
C'est ce que nous désignons comme l'impérialisme U.S. ou la stratégie
atlantiste.
Il a été imaginé un vaste dispositif d'institutions régionales qui sous
l'aspect formel de traités internationaux permet l'ingérence dans les
affaires nationales. Ces traités, tels celui de Rome de 1957 ou le TCE
de 2005 rejeté par référendum en France mais repris en 2007 sous une
autre forme, n'ont strictement aucune valeur sur le plan du droit. Ils
sont cependant accompagnés d'une telle propagande qu'ils passent pour
légaux dans l'esprit d'une vaste partie de la population. Ce que l'on
appelle "l'Union européenne" est en réalité un monstre juridique au
regard du droit international, de la charte des Nations-unies et une
calamité politique, économique et sociale. Il existe une telle
opposition juridique entre l'O.N.U. et l'Union européenne que cette
organisation peut-être désormais qualifiée d'ennemie des Nations.
Ce nouveau "droit d'ingérence" est celui de la subversion et du
désordre, celui de l'impérialisme made in U.S.A. On nous dit qu'il
s'agit d'un mal pour un bien, d'un mensonge pour un petit bonheur.
Puisque la souveraineté des nations européennes a été à l'origine des
conflits du 20eme siècle, en déposséder les nations les moins vigilantes
permettrait de réduire les casi belli, les cas de guerre. C'est mal
connaître l'Histoire ou n'en avoir rien retenu de ses leçons. C'est
croire qu'un Empire puisse asservir une petite nation sans aucune
conséquence, ni idéologique, ni pratique. C'est dire qu'il existe une
inégalité naturelle entre les nations et entre les peuples et que le
fort puisse détruire le faible sans troubler le cœur des justes. C'est
tromper le monde et déranger les astres que d'établir une telle
injustice comme système de gouvernement. La vérité - qui triomphe
toujours on le sait - c'est que les puissances impériales sont nuisibles
et que leurs fantaisies sont ruines, crimes et souffrances. C'est à ces
traces sanglantes que l'on reconnaît la cruauté de l'oppression et la
nécessité d'y résister pour rétablir paix et prospérité pour tous les
peuples sans considération ethnique, culturelle ou discrimination de
l'organisation politique et économique nationale. C'est ce que nous
appelons la Liberté.
C'est de cette liberté dont nous sommes privés. L'ingérence d'un "droit
européen" soit-disant supérieur est une aberration condamnée dans tous
les textes de référence selon lesquels aucun traité ne doit imposer
d'ingérence intérieure sous peine de nullité. Elle prive chaque peuple
du droit démocratique de déterminer ses propres lois, de choisir sa
propre politique économique et sociale. Ceci par l'injonction impérieuse
d'appliquer des "directives" émanantes de commissions obscures, de
tractations entre corrupteurs et corrompus en petits comités, de
collusions d'intérêts. Qui donc en France, en Grande-Bretagne, en Espagne ou ailleurs peut
cautionner encore une telle bassesse, une telle ignominie ? Qui donc
juge acceptable de soustraire aux nations le droit de s'administrer
elles-mêmes, de faire leurs propres lois, de battre monnaie selon leurs
besoins, de régler - dans le cadre du droit international - leurs
affaires diplomatiques en toute indépendance ?
La France comme nation historique est la première à souffrir de cet
état de tyrannie. Les organisateurs de ce nouveau système politique,
financier et commercial de type impérial ont longtemps tenu à « mettre
au pas" cette nation souveraine, menaçant trop d'intérêts et déjouant
trop de plans douteux par des décisions exemplaires. Rappelons-le elle
fut première à coopérer avec l'Union soviétique, à reconnaître la Chine
de Mao en 1964, elle va même en 2008 s'imposer comme négociatrice du
conflit entre la Russie et la Georgie, faisant taire les armes,
épargnant les vies, provoquant la désescalade subite d'une crise
inquiétante. On ne le dit pas assez mais un régime strict de sanctions
lui est appliquée par les U.S.A. depuis son opposition à l’infâme
agression de l'Irak en 2003. Pour les autorités U.S. il s'agit de "punir
la France". De là ces difficultés à trouver des partenaires
commerciaux, à conclure des contrats d'exportations avec la plupart des
pays sous leur influence.
Mais cette stratégie sournoise d'étouffement, de subversion intérieure
n'a que trop duré. Nous sommes désormais arrivés à un point critique.
Par l'accession au pouvoir du président F. Hollande, membre Young Leader
du réseau de la French American Fondation proche de l'oligarchie U.S,
des Rockfeller et de la CIA : il est douteux que la France tienne
toujours ce rôle d'arbitrage diplomatique et de résolution pacifique des
conflits qui est naturellement le sien. On voit bien que même sur le
plan intérieur à aucun problème n'est apporté de solution et que seule
une politique d'exacerbation communautariste et de déstabilisation
politique est privilégiée par le couple exécutif Hollande-Valls.
Aux mêmes effets les mêmes causes. Lorsqu'on veut faire main basse sur
les richesses industrielles, minières et agricoles de l'Ukraine : on
prétend vouloir son entrée dans l'Union européenne. Lorsqu'on veut
poursuivre à ruiner la France, laisser l'évasion fiscale ou le déficit
commercial, conclure des traités de dupes avec les U.S.A., ralentir son
économie, augmenter le chômage, provoquer la rupture du contrat
social... on prétend que l'Europe est la seule solution d'avenir. Ici et
là-bas la même stratégie du chaos, de la terre brûlée, de la terreur
pour imposer l'agenda néo-conservateur du profit sans partage.
Attaquer le Donbass ce n'est pas seulement piétiner la France mais c'est déclarer la guerre à tous les peuples
Non seulement la nécessité s'impose établir un système viable qui
puisse se substituer à un libéralisme occidental totalement discrédité.
Mais en même temps que le discrédit se dévoile un nouveau visage des
U.S.A. : c'est celui de Méduse, celui de la terreur et de la folie.
Nous demandons au peuple russe patience et retenue dans ce cas de
légitime défense commune car désormais il s'agit d'une lutte à mort que nous
devons prendre à notre compte. Si aucun de nos gouvernements n'est
capable d'intervenir pour trouver une solution diplomatique conforme au
droit se sera la guerre en Europe. Non cette guerre prévue de longue
date contre un ennemi imaginaire et fabriqué par la propagande
atlantiste, mais la guerre de chaque peuple contre son gouvernement
fantoche, contre les imposteurs qui entendent les asservir pour des
causes inutiles et injustes.
Rétablir les règles saines du droit international c'est contrecarrer la
culture impérialiste, détruire les moyens d'influence et dispositifs
institutionnels en particulier la dénonciation d'un traité
Atlantique-Nord abusif et inutile, porter un coup d’arrêt aux intérêts
corporatistes et féodaux de l'impérialisme U.S., rechercher et mettre
hors d'état de nuire les agents atlantistes infiltrés dans les milieux
politiques, économiques, les mass-médias et la société.
La première de ces mesures exceptionnelles sera de prendre des
sanctions individuelles par le gel des avoirs bancaires et
l'interdiction de quitter le territoire des responsables occidentaux de
la crise ukrainienne. Puisque la nécessité s'impose nous enquêterons
plus loin, nous irons trouver tous ces agents de "l'atlantisme" et leurs
complices jusque dans leurs précieux cabinets et ils se souviendront du
Donbass !
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